“17h, t’as pris ton après-midi ?” 
Finissons-en avec cette phrase cliché qui te fait culpabiliser de partir du bureau alors que tu as finis ta journée de travail et que tu n’attends que de retrouver ta famille, ou te consacrer à tes loisirs. Bref, de mener ta vie en dehors du travail quoi ! 

Le présentéisme, c’est quoi ? 
C’est le culte du temps passé au travail plus que nécessaire. 
Il y a ceux qui adorent passer beaucoup de temps au travail, ceux qui y sont mais qui ne travaillent pas, ceux qui ont peur de se faire mal voir de partir avant 18h, etc. ça représente beaucoup de profils différents. Mais être présent.e ne veut pas dire être engagé.e, ni efficace. 
Car longtemps valorisée en France, la pratique est de plus en plus remise en question.  

Pourquoi ? 
Parce que les conséquences d’un mauvais présentéisme ne sont pas négligeables : Désengagement, démotivation, ennui, baisse de productivité…les effets sont néfastes pour le collaborateur et l’entreprise. 
A l’inverse, pour se sentir valorisés, certain.es vont  se “sacrifier et être dans l’ultra disponibilité avec une surchauffe garantie a la clé.  
Pas du tout la bonne solution. 
Evidemment, venir au bureau sera toujours important. On est au coeur de l’entreprise, on créé du lien, on passe de bons moments, on peut traiter des sujets plus simplement en face à face, etc. 

C’est une volonté qui reste fondamentale pour les nouvelles générations.

79 % de jeunes de la génération Z attendent de l’entreprise qu’elle propose un espace de travail physique*

La question est donc plutôt d’être libre d’y venir quand on le souhaite. Désireuses d’être libres dans leur gestion et leur organisation de travail, elles n’associent plus la productivité au temps passé sur place. 
73 % de la génération Z souhaitent que l’entreprise leur permette d’organiser eux-mêmes leurs horaires de travail. 

Quelles solutions pour en finir ?
  • Stopper les pratiques toxiques et identifier les signaux d’alerte : travailler sur sa pause déj, être connecté.e 24h/24, venir au travail même quand on est malade, travailler pendant ses congés ou le week-end, etc. On peut aussi mentionner la réunion inutile de 18h surprised qui fait perdre du temps et qui est inefficace…
  • Revoir son organisation d’entreprise si nécessaire : valoriser la qualité du travail et le management de confiance en proposant une bonne expérience collaborateur plutôt que la quantité (on en revient au temps passé au bureau, au nombre de mails envoyés, la course à l’objectif, etc.) 
  • Proposer le télétravail : la pratique (révolutionnaire depuis le Covid) est aujourd’hui demandée et parfois préférée. Elle doit se pratiquer dans de bonnes conditions pour que ça fonctionne mais elle garantit un meilleur équilibre entre sa vie pro et sa vie perso (recherché de tous tongue-out ). 
  • Sensibiliser les managers : ils ont un rôle clé auprès de leurs équipes, et doivent instaurer de la confiance et du sens au travail pour éviter de la lassitude et de l’ennui et donc un mauvais présentéisme. 
On peut aussi citer cette pratique qui arrive de plus en plus en France
(le graaal laughing ) 
  • Adopter la semaine de 4 jours : elle commence à se démocratiser et vient d’être adoptée en Belgique. Son adage : travailler moins mais travailler mieux en permettant aux salariés de se dégager du temps pour eux (famille, loisirs, entrepreneuriat) et d’être ainsi plus engagés et plus productifs car reconnaissants envers l’entreprise. 
Le présentéisme, c’est fini ! Ce n’est en tout cas plus la norme.  
L’autonomie, la flexibilité et plus de liberté sont privilégiées car synonymes de bien-être au travail. 
*chiffre tiré d’une étude Mazars et OpinionWay, publiée en 2019